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ArtHead

Loup garou et Mocassins (2022)

9 juillet - 27 aout, 2022: Station Gallery, Whitby (ON)
2 septembre - 29 octobre, 2002: Latcham Art Centre, Stouffville (ON)

DÉCLARATION DE L'ARTISTE: En 2021, j'ai eu une conversation avec une écologiste, Alison Lake, qui étudiait les populations de loups et de coyotes dans notre coin de pays. Dans le cadre d'une discussion plus large, nous avons parlé des comportements observés et des découvertes intéressantes d'ADN où certains loups (ressemblant à des loups et agissant comme des loups) avaient de l'ADN de coyote complet et des coyotes (ressemblant à des coyotes et agissant comme des coyotes) avaient de l'ADN de loup. Dans certains cas, ils ont découvert que des coyotes ayant de l'ADN de coyote se comportaient comme des loups, et ainsi de suite pour les loups se comportant comme des coyotes. Elle a dit que cela a bouleversé tout ce qu'ils pensaient savoir sur les coyotes et les loups. Mais maintenant, les universitaires ont du mal à nommer ces animaux. (Elle trouve même que le nom "loup algonquin" est malheureux car il donne l'impression qu'il s'agit d'une race distincte alors qu'il s'agit en fait de loups de l'Est).

Apparemment, le fait de nommer ces créatures est devenu un énorme point de discorde entre ces biologistes. Sont-elles des loups parce qu'elles ont de l'ADN de loup ou parce qu'elles se comportent comme des loups ? Même chose pour les coyotes. Cela m'a fait réfléchir. De quoi s'agit-il vraiment ? Au-delà du simple classement des animaux dans un système de classification taxonomique, il s'agit du financement que les universitaires et autres organisations obtiendront pour étudier l'animal (acquérir plus de connaissances à son sujet) ou pour "gérer" la population. Si ce n'était pas pour financer ou abattre, pourquoi le nom des loups ou des coyotes serait-il important ? Les animaux savent ce qu'ils sont !

Lisez la déclaration complète de l'artiste ici (en anglais).Des images sélectionnées de l'exposition ci-dessous. Les Mocoussins peuvent être vues sur cette page.

Assa MArie Pierre
Jeanne Isabelle et Elizabeth
memeres bois brule

Rise. Love. Heal. Celebrate! (2018)

DÉCLARATION DE L'ARTISTE : Tout au long de l'histoire de l'art, les peuples indigènes et les femmes en général ont été romancés dans des représentations glorieuses basées sur des idéaux surréalistes. Comme la plupart des provinces mettent maintenant en œuvre un nouveau programme d'études pour enseigner une version plus exacte de l'histoire coloniale du Canada, mon objectif en tant qu'artiste métisse en visite dans les écoles est de partager ma culture avec les étudiants et le corps professoral sur les " premières lignes " de la prestation. En tandem, le fait de travailler avec des artistes autochtones et non autochtones qui partagent les mêmes idées et de collaborer à des actions issues du Rapport sur la vérité et la réconciliation m'a aidé à ouvrir une voie pour montrer au monde que nous sommes plus que ce qui a été dit à notre sujet dans les vieux livres d'histoire.

J'ai vu et vécu les réalités des peuples autochtones tout au long de ma vie. Les médias sociaux nous ont permis à tous d'avoir une fenêtre sur les problèmes et les joies absolues de ce que signifie être autochtone au Canada aujourd'hui. Bien que les femmes autochtones continuent d'être la cible de violence, nous nous élevons pour faire face à l'oppression. Nous nous accrochons aux traditions alors que nous prenons la place qui nous revient dans la société moderne. Nous travaillons fort, nous sommes passionnées, nous aimons, nous guérissons et nous célébrons. Mon but est de présenter une vision différente des femmes autochtones - une vision positive, puissante, bien informée, douce et gentille - parce que ce sont les femmes que je connais. Les œuvres d'art de cette dernière série sont inspirées par les moments qui éclairent notre humanité.


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Hommage aux Ancêtres (2016)

La recherche d'identité semble avoir été un thème constant tout au long de ma carrière artistique. Cela est devenu encore plus évident après que j'ai fait faire mon profil d'ADN au début de 2015. Ce que j'ai appris sur moi-même et sur mes ancêtres a été une surprise, certaines évidences et beaucoup, beaucoup de questions ont trouvé réponse. En retournant à ces données et en approfondissant la science, j'ai pu retracer ma lignée bien au-delà de 40 000 ans. Chaque fois, j'apprends quelque chose de nouveau et chaque fois, de nouvelles questions surgissent. Il est étonnant de penser à ce que mes prédécesseurs ont dû voir et vivre - leur résilience en tant qu'êtres humains. Qui étaient-ils ? Et pouvaient-ils savoir qu'ils seraient responsables de produire une progéniture qui serait vivante aujourd'hui ? Que penseraient-ils de moi ? Suis-je comme eux ? Quels autres traits est-ce que je partage avec eux ?

En tant que femelle, mon haplogroupe d'ADN est basé sur la lignée de ma mère. Bien que j'ai aussi hérité de l'ADN de mon père, j'ai pensé qu'il était logique de commencer cette exploration artistique à travers ma lignée maternelle dans un processus étape par étape. Les premiers tableaux de cette série de travaux portent sur mes mères ancestrales.


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Pour consulter des œuvres plus anciennes (catalogues en format PDF), veuillez contacter l'atelier.

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